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FFI CHER NORD
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FFI CHER NORD
2 janvier 2000

Qui sont les Anciens FFI-CHER-NORD

 

 

 Il faut se rappeler qu'à partir de mars  1943, l'occupant contraignit les jeunes français des classes 41-42-43 au service obligatoire du travail en Allemagne.

Réfractaire au procédé, chacun tenta, avec plus ou moins de chance de se faire oublier; qui dans les fermes les plus retirées dans la campagne, qui dans les exploitations forestières,  qui, au mieux, dans des familles en mesure d'héberger dans la discrétion.

 

Le 1er maquis FFI s’installa, début 1944, entre Sens Beaujeu et Boucard.

Et petit à petit, les volontaires affluèrent pour être dispatchés dans les bois d'Ivoy et de Menetou principalement le long des grands axes de circulation.

Ces maquisards formèrent finalement 25 groupes de 20 unités.

 Ils étaient composés pour l'essentiel

  • de réfractaires au STO
  • de sous officiers de la Garde Républicaine
  • de quelques militaires de l'armée d'armistice
  • de volontaires civils décidés.

 

Avant Juin 44, leur mission principale était le sabotage, toujours de nuit, toujours renouvelé, des lignes téléphoniques souterraines avec comme seul matériel des pioches et des pelles.

Sabotage aussi des voies ferrées avec le premier déraillement du train, en forêt de Menetou.

 

Après Juin 1944, avec le débarquement de Normandie et les parachutages de la Royale Air Force sur la zone Cher–Nord, leur rôle était, en plus, de harceler sans cesse les troupes d'occupation pour les faire douter et entraver leurs mouvements.

 

Alors cernées de tout côté, les troupes nazies remontaient vers l'Allemagne semant ici et là crimes et désolation.

Il en était ainsi de la colonne ELSTER.

Le 19 août, elle reçoit l’ordre de regagner l’Allemagne en contournant le Massif Central et de traverser la Loire à Decize.

 

Cette colonne à pied part de Dax, passe par Angoulême, Poitiers avec des étapes journalières, de jour et de nuit, de 30, 40, 60 km voir 73 et atteint Châteauroux le 06 Septembre.


Jugeant ses hommes à bout, le Général ELSTER  signe sa reddition à Issoudun le 10 Septembre.

 

Une condition de la reddition : se rendre aux seuls Américains à Orléans tout en conservant les armes.

 

 

Pour les F.F.I. du Cher, c'est d'abord le soulagement, car une colonne de 20 000 hommes disposant encore de 43 canons, 337 mitrailleuses, 24 000 armes individuelles et près de 600 voitures, pouvait faire encore beaucoup de victimes.

 

Mais, réflexion faite, laisser dans la nature 20.000 Allemands, particulièrement ombrageux et susceptibles, avec l'interdiction de les attaquer, fut une vexation suprême pour la Résistance.

 

Pour calmer le jeu, Le Colonel Bertrand commandant du 1er RI exige une seconde signature avec les FFI.

 Elle a lieu à Arçay le 11 Septembre.

 

Et ensuite, direction Orléans pour la fin des opérations sur le territoire du Cher.

 

 

 

 

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