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1 janvier 2000

Papy Georges 11

les mémoires de Papy Georges 11. le maquis d’Ivoy.

Le maquis d’Ivoy

C’est à la ferme de « la Barronnerie » que nous récupérions du lait, des légumes et de l’épicerie et le pain c’était à Ivoy le Pré.

Puis nous sommes partis quatre en vélo jusqu’à la Chapelle d’Angillon chez Monsieur MILLET, entrepreneur de battage afin de réquisitionner quatre bâches. Pendant ce temps, les autres ont coupé des perches et les ont disposées en arrondi, dès notre retour nous avons couvert les perches avec les bâches.

Les fougères servaient à faire des lits, ainsi nous pouvions loger quarante personnes.
Le triage était d’une vingtaine d’hommes, à mesure du recrutement d’effectifs envoyés par les civils faisant de la résistance.

Les groupes de vingt hommes se formaient et déménageaient à cinq ou six kilomètres du camp car en cas de trahison il ne fallait pas que tout le monde tombe dans le même piège.

Chaque maquisard prenait un nom, autre que le sien.
Rodrigue, Laurel, Hardy quant au mien c’était Spada.


De temps en temps, un grand visiteur arrivait au camp en vélo, vêtu d’un costume gris, béret basque, lunettes noires. Par la suite, nous avons appris que c’était le Colonel COLOMB. Il apportait les ordres et prévenait des déplacements allemands pour les attaques.

Les rabatteurs des Allemands cherchaient à découvrir et à démasquer le Maquis: une dame POINTEAU d’Aubigny, complice de Paoli de la Gestapo, venait acheter des canards au « Gué Bernaud » mais bien vite, elle n’est pas revenue.

Et ce fut l’époque massive des rentrées au Maquis, au fur et à mesure que l’occupant se faisait plus méchant avec la déportation, les parachutages commencèrent aux environs du « Gué de la Pierre« , site très éloigné des villes.

 

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