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1 janvier 2000

les mémoires de Papy Georges 2

les mémoires de Papy Georges 2. famille école

……………………………………………….

Jusqu’au Certificat d’Etudes.

 

PRESENTATION de ma FAMILLE

Je suis né le 27 juin 1922 à Bourgneuf, commune de Saint-Eloy de Gy dans le Cher. Ma mère s’appelait Berthe ВАILLY et mon père Abel CANON.

Ils sont nés et décédés respectivement en 1898 – 1976 pour maman et en 1893-1975 pour papa.


De cette union, sont nés 3 enfants:

- Paul, mon frère aîné, né en 1921 et décédé en 1983,

- moi, né le 27 juin 1922 et dès à présent, je peux vous dire que je deviendrai centenaire,

- ma sœur, Anne-Marie née en 1936.

Ma mère a recueilli à l’âge de 14 jours, un enfant de l’assistance qui s’appelait Jacques DEBLAIS, né le ……. et décédé à ce jour.

C’était notre frère de lait, nous disait-elle.

 

 

 

SCOLARITE et PREPARATION à la COMMUNION

 

Au départ de ma scolarité, j’allais à l’Ecole de Bourgneuf, puis à celle de Saint-Eloy-de-Gy pour me permettre de me rendre à l’église pour le catéchisme entre 12 et 14 heures, dans le but de me préparer à la communion solennelle à 12 ans. Ma mère était croyante.

 

Pour cela, il fallait parcourir à pied 3 kilomètres tous les matins et tous les soirs quelque soit le temps. Nous étions une dizaine d’enfants sur le bord de la route et nous étions chaussés de sabots ou de galoches.

A cette époque, nous marchions tranquillement car aucune voiture ne circulait.

En cours de route, nous faisions toute sorte de bêtises qui nous passaient par la tête.

Je me souviens d’un garçon qui n’aimait pas la blague et nous avions rien trouvé de mieux que de nous réunir pour l’attraper.

Bien évidemment, le pauvre, seul, n’avait pu se défendre et nous lui avions passé « le zizi » au cirage noir ! Pas de quoi être fier en 2005 lorsque l’on se remémore cette anecdote.

Sur le coup, il voulait nous tuer et pour se défendre, il en a informé Monsieur le Curé, le midi suivant lorsque nous allions au catéchisme.

Vaillant, je rentre le premier à l’office et Monsieur le Curé m’administre une bonne claque qui m’a agenouillé près de l’harmonium. Puis au tour de Paul, mon frère ; lui, a été enfermé dans la salle de Théâtre, le 3eme dans la Sacristie, le quatrième sous le lavoir et le suivant dans une pièce où était stocké du charbon ainsi que la moto du Curé.

A la suite de nos âneries, nous n’allions plus au catéchisme.


Mais, l’époque de la communion approchant, Monsieur le Curé était allé voir nos mères respectives pour que nous retournions au catéchisme car les meilleurs manquaient, disait-il !

Lors de la célébration de la communion, mon frère Paul et moi étions placés les premiers dans le rang.

 

D’ailleurs lorsque je me suis marié à Jeannette Blain à Menetou-Salon, ce même Curé avait souhaité faire l’office religieux, et pour ce jour exceptionnel, le 10 juillet 1944, il n’a fait que des éloges de moi, il avait dû tomber amnésique entre temps.

 

Après cette communion, je suis retourné à l’école de Bourgneuf pour passer mon Certificat d’Etudes Primaires, le 3 juin 1935.

 

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